Sur la méthode

Le post de jacky marcotte a retenu toute mon attention.

Il est en effet important de se mettre d'accord sur la méthode et il pose les bonnes questions.

Je ne pense pas que les deux approches soient incompatibles. par principe je suis hostile à toute reflexion menée à partir d'une organisation verticale descendante. Les experts pensent, les élus trient et les gens dans tout cela? De ce point de vue et sans faire de démagogie, je crois au citoyen.

Mais les experts, vous,^sont idispensables par la connaissance et le vécu du secteur que vous avez.

Je pense que la méthode du diagnostic partagé doit être retenue. cela induit de travailler avec un cercle restreint d'associations, mais qui aura vocation à s'élargir.

L'envoi d'un questionnaire peut être une solution. Mais je pense qu'il faut que quelques associations participent à la coneption du questionnaire.

Ensuite établir le diagnostic, le faire valider par les associations. c'est pour l'élu la meilleure phase d'écoute possible. elle demande du temps et de l'organisation.

A partir du diagnostic vont se dégager quelques axes. Et vous les experts allez pouvoir proposer des oriantations et des actions.

c'est à ce moment là que l'élu, les élus interviendraont fortement dans le débat pour essayer de définir des priorités, qui devront être validées par un comité de pilotage avec les experts et un échantillonnage d'associations.

si vous en êtes d'accord, c'est ce que je vous propose. C'est amendable , le débat est encore ouvert.

Comments

[nathalie]

Je suis partante pour travailler avec toi sur ce point. Nous avions, lorsque je m'occupais du service de l'enfance et de la jeunesse de Saint André (il y a 10 bonnes années....déjà....!), mis en place tout un projet péédagogique sur ce thème en partenariat avec la société de restauration titulaire du marché (SNRH) et le CODES (comité dép d'éducation pour la santé).... Nous avions également travaillé sur l'accueil du matin (et petit déj) et l'accueil du soir (et goûter)...Bref tout un travail sur l'alimentation, ainsi que pendant le temps périscolaire 11h30/13h30 la mise en place d'activités ou de temps repos (en tous les cas une possibilité de choix)....
je ne sais pas exactement ce qui se fait sur Nice, mais à ce que tu en dis.....il y a de gros progrés à faire....

[JB]

Je veux bien travailler avec Nathalie et d’autre personne sur la question de la restauration scolaire. Aujourd’hui à Nice, ce temps de vie de l’enfant est conçu et est vécu par les enfants comme un moment de garderie, au sens péjoratif du terme. En disant ça, je me trouve relativement agréable avec l’équipe municipale actuelle. Si je voudrais être plus en accord avec le fond de ma pensée, je dirais que ce moment est un moment de non droit, de loi du plus fort, où les enfants sont livrés à eux-mêmes et où la sécurité affective des enfants n’est pas garantie.
Le temps du repas, le temps de cantine, ce moment d’interclasse... Ce moment important de la vie de l’enfant à l’école devrait vraiment être pensé autrement. C’est un moments parfois difficiles mais néanmoins éducatifs à part entière.
Le respect du rythme de vie des enfants et la satisfaction de leurs besoins (besoins nutritionnels, de repères, d’action, de communication, de sécurité) retiennent l’attention de tous ceux qui sont concernés par la mise en œuvre du temps repas et après-repas à l’école.
Le repas et l’après-repas sont des moments de vie privilégiés qui devraient favoriser la socialisation des enfants, le développement de la coopération et de la responsabilité, le respect des autres et de soi et qui naturellement influent sur le comportement des enfants en classe.
jb

[JB]

Ma formation universitaire me fait dire que la difficulté dans un questionnaire est le traitement, l’analyse des données recueillies et de fait son élaboration. Je suis en accord avec Patrick, sur le fait que se doit être élaboré dans un cercle restreint d'associations.
Il doit être construit avec des intentions bien précises et nous devons être relativement humble dans sa réalisation, et dans son contenu. Sinon, en cas de victoire (j'y crois sincèrement) les association auront l'impression que nous allons leur amener sur un plateau tout se dont elles rêvent. Il faut « maîtriser », les attentes, les envies que va induire ce questionnaire auprès des associations qui le rempliront.
J'espère être clair dans ma réaction (tardive, je vous l'accorde)...
jb

[Jacky MARCOTTE]

J’ai le sentiment d’être en accord avec Patrick et suis donc OK sur la méthode. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas travaillé avec des élus sur un « projet politique ». D’où la nécessité pour moi de comprendre la commande. Il est vrai qu’ayant raté la première réunion du groupe je n’ai pas les règles qui ont été fixées. J’aimerai cependant que nous ayons les uns et les autres une liberté de pensée et de proposition. Hors nous sommes dans un projet lié à une stratégie de prise de pouvoir… tout n’est pas envisageable, ni possible ni souhaitable. Dans un premier temps, il me parait cependant possible de rêver l’avenir, pour dans un deuxième temps, rationaliser et sélectionner. Nous n’avons pas tous les mêmes contraintes… car nous sommes dans des postures différentes. J’émets simplement le souhait que nous puissions oser l’utopie, en connaissance de cause. C’est sans doute des restes du travail que je qualifierai de « rocardien ». Mais on ne se refait pas ! En conclusion ta méthode sera la mienne, mais ne vous étonnez pas si je m’inscris par nature et par conviction plutôt dans l’Utopie. Avec le temps et en avançant, les échéances approchant je retrouverai peut être le réalisme. Jacky

[nathalie]

Pour avis et afin de m'assurer que j'ai bien compris....
Les différentes étapes:
1/ réaliser un audit de ce qui existe (et il y a beaucoup de travail tant, dans cette ville, tout est éparpillé....). Nous avons déjà défini un certain nombre de domaines avec des référents. Bien définir les secteurs que nous devrons analyser....ex doit-on travailler sur la restauration scolaire?....à mon avis oui....mais peut-être que tout le monde ne le partage pas?...
Par ailleurs, pour la réalisation de cet audit, peut-on solliciter des élus de l'opposition actuelle notamment pour faire des retours de documentation? ex documents budgétaires et autres joyeusetés?
2/ évaluer les besoins, recueillir les avis notamment des associations au travers éventuellement d'un questionnaire réalisé en partenariat avec certaines d'entre elles mais aussi pourquoi pas des usagers?.....Partie particulièrement délicate qui méritera qu'on y réfléchisse sérieusement (si c'est l'option choisie....qui réalisera le questionnaire (dans le sens identité de la structure...)? Comment définira-t-on le panel? Quelles associations seront sollicitées?.....)
3/ Après analyse et sur ces bases faire des propositions, proposer des orientations....
4/ Les soumettre aux futurs élus qui seront en charge de ces secteurs sous la forme d'échanges auxquels seront associer les associations (voire des usagers?)
5/ Laisser les futurs élus élaborer leur programme tout en continuant à les accompagner...
(ne pas négliger les problématiques transversales....du genre....éducation populaire et transports ou habitat....)

Afin de ne pas se laisser déborder par le temps il faudra rapidement fixer un échéancier en fonction des différentes étapes que nous devons, au préalable valider....
Bonne nuit
Nathalie