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Educ Pop Nice 2008

13 juillet 2006

Le compte rendu de la dernière réunion (28/06/06)

Quelques pistes de réflexion avancées……

La nécessité de travailler sur le passage à la semaine de 4 jours (et notamment concernant une réflexion sur les rythmes de vie de l’enfant,  le problème de l’accueil des enfants le samedi,  l’incidence sur la restauration scolaire)

La nécessité de travailler sur un projet éducatif global partant de l’école, du collège, du lycée (dans une logique territoriale, tenant compte notamment des problèmes de déplacements). Ainsi des CLSH ont fermé pour permettre la création de structures plus importantes sans pour autant tenir compte des problèmes de déplacements….

La nécessité d’une réflexion sur les modes de gestion des structures de l’enfance et de la petite enfance…..faut-il des structures gérées directement par la commune en régie (et parallèlement tenir compte des coûts de fonctionnement très importants liés notamment au statut de la fonction publique territoriale et de sa filière animation + le problème de la gestion des ressources humaines), des structures gérées par des associations (encore faut-il que ces associations aient les moyens de fonctionner correctement afin notamment de respecter l’ensemble des règles de sécurité liées aux services d’intérêt général de l’enfance, de la jeunesse et de la petite enfance) ou un système mixte clairement défini.

Quoi qu’il en soit, il sera nécessaire de recenser les structures associatives en lien avec l’enfance, la petite enfance et la jeunesse et de les associer au travail d’élaboration d’une politique globale selon des modalités à définir…..

Une réflexion sur la place de l’ATSEM devra également être envisagée….statut particulier puisque agent de la commune en lien permanent avec l’enseignant relevant de l’éducation nationale, a priori sans lien hiérarchique mais de fait au service de l’enseignant ; cette situation créée un couple particulier dont les relations plus ou moins bonnes relèvent essentiellement de l’interpersonnel (certains ATSEM ont de réelles fonctions pédagogiques en lien avec l’enseignant, d’autres sont réduits au travail de base). Certaines communes permettent une ATSEM par classe, d’autres 1 ATSEM pour deux classes…..rien n’est clairement déterminé quant aux obligations liées aux ATSEM. (travail nécessaire également concernant leur formation initiale et continue).

Une réflexion sur les centres sociaux…..1 centre social dans les Alpes-Maritimes….150 dans les Bouches du Rhône ( !!!)

La nécessité d’effectuer, avant tout, un état des lieux :

  • Recenser l’ensemble des associations niçoises travaillant sur les secteurs de l’enfance, de la petite enfance et de la jeunesse
  • L’ensemble des CSL
  • L’ensemble des CEDAC (Jacky doit prendre RDV avec le directeur)
  • Les MJC
  • Des services petite enfance (crèches, haltes garderies, crèches familiales, parentales, d’entreprise ?, nombre d’assistantes maternelles avec leur statut via le relais assistantes maternelle…..)

Pour effectuer cet état des lieux nous avons besoin d’informations provenant des services de la ville de Nice. Patrick doit se rapprocher des élus pour obtenir un certain des informations sur :

  • Le montant des subventions attribuées aux associations niçoises + les conventions d’objectifs attachées à toute subv > à 23 000 €
  • Le budget et le fonctionnement des CLSH (nombre d’enfants accueillis, effectifs…..)
  • Le budget et le fonctionnement de la restauration scolaire
  • Le budget et le fonctionnement des crèches / halte garderie……

Relativement compliqué du fait de l’éclatement entre plusieurs directions ou domaines d’intervention de la ville (source site internet de la ville de Nice….qui est une véritable mine d’informations ou d’absence d’informations….impossible par ex d’y trouver un organigramme des services !)

Ø      La santé et le social

Ø      La familleet la jeunesse

                    ·  Petite enfance

        ·  Adolescence/étudiants

        ·  Parents/enfants

Ø      Sport/loisirs

Ø      L’enseignement

Ø      Les loisirs

Ø      La sécurité et la prévention

Sans savoir si ces domaines d’activités sont des directions à part entière….

Bonnes vacnces à ceux qui en prennent.....

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21 juin 2006

Le projet éducatif global de la Ville de Lille

Source nissa2008 juin 2006

images_lille1   D'après le document de présentation du projet.

"Familles, parents, enfants, adolescents, étudiants, seniors, salariés, chômeurs, handicapés....Lille se veut une ville où chacun trouve le bonheur de vivre en harmonie avec les autres. C'est une ville solidaire avec les plus jeunes, avec les plus âgés, avec les plus fragiles, et plus encore quand les difficultés et les handicaps de la vie sont importants. C'est aussi en pensant aux générations futures que se construit un nouvel art de vivre". Martine AUBRY, Maire de Lille

Tous les enfants, tous les temps de l'enfant....

L'éducation a toujours été une priorité pour la ville de Lille. Un ensemble de services municipaux et associatifs périscolaires (autour du temps scolaire: accueil du matin, temps restauration, accueil du soir) et extrascolaires (mercredis et vacances scolaires) ont été mis en place depuis de nombreuses années ainsi qu'un soutien à la vie associative et à l'éducation populaire. "Aujourd'hui la ville va bien au delà de ses obligations en investissant tous les temps de la vie de l'enfant dans le cadre de son Projet Educatif Global (PEG). L'objectif est de permettre la réussite scolaire de chaque enfant mais aussi son épanouissement, sa socialisation, son ouverture culturelle, son éducation à  la citoyenneté. Il s'agit de prendre en compte tous les enfants et tous les temps de l'enfant, non seulement le temps scolaire mais aussi l'accueil avant la classe, les moments de restauration ou de loisirs à travers le sport, la culture, les centres sociaux etc..."

Ainsi la Ville de Lille a signé avec la CAF un contrat enfance pour les années 2005 à 2009 destiné à l'accueil des enfants de moins de 6 ans en crèche, en centre de loisirs sans hébergement (CLSH) et en accueil périscolaire.

La ville de Lille intervient également durant le temps scolaire notamment en dotant ses écoles de moyens informatiques performants. La ville aménage également des bibliothèques, investit dans l'achat de transports collectifs pour permettre les sorties scolaires, a créé deux classes supplémentaires pour les enfants primo-arrivants qui ne parlent pas bien le français, permet l'intégration au sein des écoles d'enfants handicapés, assure un soutien renforcé pour 500 enfants à l'apprentissage de la lecture, permet l'étude surveillée pour 1200 enfants entre 16h30 et 18h00, organise des classes découverte, développe une ferme pédagogique et permet dans le cadre de classes citoyennes des séjours en Haute Savoie. Elle assure également l’entretien, l’aménagement et la constructions des écoles ainsi que des infrastructures sportives et culturelles.

"Pour nous, il est inacceptable en matière d'éducation qu'un enfant, en raison d'une difficulté ou d'une différence puisse être condamné à l'échec scolaire. Nous sommes loin des idéaux de l'école de la République qui doit concourir à l'égalité des chances, c'est pourquoi nous voulons nous attaquer aux causes et non pas seulement tenter de réparer les conséquences". Patrick Kanner, adjoint au maire chargé du PEG.

"Pour ce faire, la ville a décidé de mobiliser toutes les compétences et les énergies des différents acteurs du système éducatif. Bien sûr, il y a l'Education Nationale et son indispensable mission de transmission des savoirs, lire, écrire, compter restent la base pour les enfants tout comme l'apprentissage de l'histoire ou d'autres savoirs fondamentaux. Mais quand les enfants ne sont pas à l'école l'éducation ne s'arrête pas. La réussite de l'enfant ne se limite pas à la réussite scolaire. C'est aussi la possibilité de construire une personnalité, de s'enrichir et de devenir un citoyen responsable. Par la pratique d'activités ludiques, culturelles, artistiques, sportives durant son temps libre, l'enfant va prendre conscience de ses compétences, de son potentiel mais également de ses limites. Bien sûr les parents ont aussi un rôle à part entière à jouer. La famille se trouve parfois fragilisée, les parents ne trouvent plus toujours leur place. Le PEG se donne pour objectif de les accompagner, dans l'exercice de leurs responsabilités éducatives, de leur donner l'occasion de s'exprimer, d'être écoutés. La municipalité sollicite aussi les maisons de quartiers et centres sociaux, indispensables équipements de proximité, et les associations spécialisées, avec leurs connaissances spécifiques du monde de l'enfance et de la jeunesse. La réalisation de ce projet ambitieux demande aussi des moyens budgétaires importants. La priorité donnée par la Ville à l'éducation se traduit par une augmentation de 38% du budget qui lui était jusqu'alors consacré (mars 2005)" 

Le PEG et les territoires 

Le PEG est décliné par territoires afin que les actions mises en place soient adaptées au contexte général du secteur en question. L'histoire, la réalité sociologique, les acteurs éducatifs, culturels, sportifs et associatifs ne sont pas les mêmes partout. Il est nécessaire d'en tenir compte. C'est le collège qui va constituer le point de référence de ce découpage auquel seront rattachés tous les autres partenaires de manière à ce qu'ils travaillent ensemble pour le bien de l'enfant. Le PEG est décliné en plusieurs projets éducatifs locaux correspondant aux secteurs représentés par les 9 collèges lillois.

Le PEG et l'accompagnement à la scolarité

L'idée est simple: tous les enfants ne trouvent pas chez eux l'aide dont ils ont besoin: la ville de Lille la leur procure. Enseignants, bénévoles et associations apportent leur pierre à l'édifice soit au sein de l'école, soit au sein des centres sociaux ou auprès des réseaux d'étudiants qui donnent un peu de leur temps à leurs cadets.. Le PEG harmonise les dispositifs existants et oriente la famille vers la structure qui lui sera la mieux adaptée.

Il existe d'autres exemples de PEG...à Brest et plus proche de nous à Dignes les Bains.

Il est nécessaire, aujourd'hui, d'appréhender les problématiques de l'enfance et de la jeunesse globalement par une politique cohérente évaluable sur le long terme. Comment estimer l’impact d’une politique éducative globale sur une classe d’âge, sur un long terme dans un monde où tout doit se quantifier dans l’immédiat ? Les techniques d’évaluation quantitatives mais également qualitatives doivent être prévues, en partenariat avec l’ensemble des partenaires, dès la mise en place du projet à horizon + 15/20 ans. C’est ainsi qu’il sera possible d’évaluer la plus-value sociale dégagée au regard des budgets engagés.

Et...., surtout...., avoir pu contribuer à l'épanouissement d'un enfant, a fortiori si celui ci cumulait tous les handicaps, n'a pas de valeur."

Posté par nathalie

16 juin 2006

Accompagnement à la scolarité

Je m’étais engagé à donner des orientations possibles pour la ville de Nice, dans le cadre de l’éducation populaire, sur le thème de l’accompagnement à la scolarité. C’est ce que je vais tenter faire dans ce court écrit.

Premier constat, aujourd’hui en France, une des problématiques principales des parents est la réussite scolaire de leurs enfants. Dans un pays où le taux de chômage continu de frôler les 10%, les familles sont soucieuses de l’avenir professionnelle de leurs enfants et même de leur propre avenir tout court !

Deuxième constat, une bonne réussite scolaire est un facteur déterminant pour trouver un emploi stable.

Pour pouvoir réellement accompagner la scolarité des enfants il faut donc savoir comment un apprentissage scolaire se produit.

Gérard Castellani (2000), explique qu’un apprentissage scolaire est une succession de 5 étapes.

1-     Une phase de sensibilisation : lors d’une ballade en famille, ou lors d’une sortie en centre de loisirs, lors de vacances en colonie, des enfants se rendent compte que les feuilles des arbres changent de couleurs et finissent par tomber. À ce moment-là, les parents, les animateurs, les accompagnateurs peuvent simplement dire c’est normal, c’est l’automne.

2-     Une phase de redécouverte : lors d’une séance scolaire, un professeur des écoles va demander à sa classe : qu’est-ce qui se passe à l’automne ? Nous commençons à avoir  ici un premier constat d’inégalité. Des enfants seront dans une phase de sensibilisation et d’autre dans une phase de redécouverte…

3-     Une phase de théorisation : l’enseignant va expliquer le comment du pourquoi du parce que d’une chose définie.

4-     Une phase d’application : C’est une série classique d’exercices qui va permettre aux enfants de s’approprier la phase 3 de théorisation.

5-     Une phase de réinvestissement : Ce réinvestissement doit être spontané. Il peut se produire dans un contexte scolaire ou extra scolaire ou d’accompagnement à la scolarité. Sur le plan strictement scolaire, cela peut-être pour l’enfant de choisir parmi tous les théorèmes qu’il connaît celui dont il a besoin pour résoudre un problème. Mais ce contexte scolaire n’est pas celui qui nous intéresse ici. Cela peut être aussi, et c’est là que l’éducation populaire peut prendre une partie de son sens, lors d’une activité organisée un enfant doit écrire un texte, il va donc réinvestir des connaissances acquises à l’école.

En simplifiant rapidement, le rôle de l’école est essentiellement de remplir les phases 2, 3 et 4. Elle peut beaucoup, pais à elle seule, elle ne peut pas grand-chose. Il est donc important pour permettre une égalité des chances d’organiser des temps d’accompagnement à la scolarité, c’est-à-dire des moments d’animation, d’activités, de découvertes centrés sur les phases 1 et 5.

Pour finir il est important de distinguer les notions de soutien scolaire (ou d’aide au devoir), d’accompagnement scolaire et d’accompagnement à la scolarité.

1-      Le soutien scolaire

Je ne sais pas s’il est nécessaire de rappeler qu’une ordonnance de 1956, interdit aux enseignants  de donner des devoirs écrit à leurs élèves (en école primaire). Je ne sais pas non plus s’il est nécessaire de rappeler que cette ordonnance est toujours d’actualité. Le soutien scolaire, l’aide aux devoirs doit par conséquent être organisé par l’enseignant lui-même, vu que, législativement parlant, il ne pas en donner lorsqu’il n’est pas là.

Je ne m’attarderais pas plus longtemps sur ce point. Ce n’est pas le cœur de ce qui m’intéresse aujourd’hui.

2-      L’accompagnement scolaire

Il existe aujourd’hui une charte nationale de l’accompagnement à la scolarité (2001, mise en place sous le gouvernement Jospin). Avant elle il existait une charte nationale de l’accompagnement scolaire (je crois 1996, mais je n’en suis pas sur).  En fait à la vue des 5 phases de Castellani (2000), nous nous rendons compte que l’accompagnement scolaire reléve de la 4ème phase donc, de l’enseignant lui-même.

3-      L’accompagnement à la scolarité

C’est ce vers quoi nous devons tendre. Un accompagnement centré sur les phases 1 et 5 de l’apprentissage des enfants, pour tendre vers une réelle égalité des enfants niçois et faire en sorte que chacun puisse réellement profiter de ce que l’école peut lui apporter.

Propositions concrètes :

·        Mettre en place une organisation municipale qui permettra d’accompagner la scolarité des enfants niçois :

o       La première année du mandat : la formation des accompagnateurs

o       La deuxième année du mandat : la mise en place d’un accompagnement à la scolarité des enfants du primaire

o       La troisième année du mandat : la mise en place d’un accompagnement à la scolarité pour les 6ème et les 5ème

o       La quatrième année du mandat : la mise en place d’un accompagnement à la scolarité des 4ème et des 3ème.

·        Mettre en place une formation initiale et continue des accompagnateurs.

·        Organiser des réunions « régulières » avec les professeurs des écoles pour clarifier les rôles de chacun et notamment des accompagnateurs.

Maintenant nous pouvons entamer un débat et sur le concept même d’accompagnement à la scolarité et sur sa possible opérationnalisation à Nice.

Au plaisir de vous lire et de vous rencontrer bientôt.

Je continue de travailler sur l’état des lieux des grandes associations de Nice. Je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment (rédaction finale de ma thèse).

Sinon je suis très intéressé pour amener de nombreuses propositions pour la question de la restauration scolaire.

Référence bibliographique

Castellani, G. (2000). Accompagner la scolarité des enfants. Arles : Actes sud.

JB CLERICO

30 mai 2006

Sur la méthode

Le post de jacky marcotte a retenu toute mon attention.

Il est en effet important de se mettre d'accord sur la méthode et il pose les bonnes questions.

Je ne pense pas que les deux approches soient incompatibles. par principe je suis hostile à toute reflexion menée à partir d'une organisation verticale descendante. Les experts pensent, les élus trient et les gens dans tout cela? De ce point de vue et sans faire de démagogie, je crois au citoyen.

Mais les experts, vous,^sont idispensables par la connaissance et le vécu du secteur que vous avez.

Je pense que la méthode du diagnostic partagé doit être retenue. cela induit de travailler avec un cercle restreint d'associations, mais qui aura vocation à s'élargir.

L'envoi d'un questionnaire peut être une solution. Mais je pense qu'il faut que quelques associations participent à la coneption du questionnaire.

Ensuite établir le diagnostic, le faire valider par les associations. c'est pour l'élu la meilleure phase d'écoute possible. elle demande du temps et de l'organisation.

A partir du diagnostic vont se dégager quelques axes. Et vous les experts allez pouvoir proposer des oriantations et des actions.

c'est à ce moment là que l'élu, les élus interviendraont fortement dans le débat pour essayer de définir des priorités, qui devront être validées par un comité de pilotage avec les experts et un échantillonnage d'associations.

si vous en êtes d'accord, c'est ce que je vous propose. C'est amendable , le débat est encore ouvert.

18 mai 2006

Pour un projet d’éducation populaire à Nice en

Pour un projet d’éducation populaire à Nice en 2008

1/ Définition

Avant de travailler à la définition d’un projet politique, il convient de s’accorder sur quelques termes, d’en partager une définition commune. Tout d’abord l’éducation. Il s’agit bien pour nous de la dimension la plus large de l’éducation, comme « ensemble des influences qui s’exercent sur un individu ou qu’un individu  exerce sur son environnement, qui se conjuguant, contribuent au développement de sa personnalité ».

Cette définition renvoie à la notion d’éducation populaire (c’est l’affaire de tous), et à la complémentarité des différents acteurs éducatifs, qui, s’ils exercent des responsabilités différentes, contribuent tous à l’éducation. Cette définition signifie également que l’éducation s’exerce par des actes finalisés, voulus (action de l’école, des structures éducatives, des parents) mais également par l’ensemble des situations vécues par un individu (médias, influence de la rue, monde économique…). L’éducation est également globale et permanente.

2/ Les enjeux politiques d’une politique éducative locale

Aujourd’hui, l’éducation des enfants et des jeunes s’organise autour de trois pôles :

La famille, qui en a la responsabilité légale, et qui transmet un modèle culturel

L’école, chargée de délivrer des savoirs structurés, des savoir faire et des savoir être (10% du temps des enfants)

Le temps libre, qui comprend tous les autres temps, pendant lesquels l’enfant n’est ni à l’école, ni sous l’influence éducative de sa famille ( environ 33% dont 14% de télévision).

Les inégalités sociales naissent au sein de la famille, en fonction de la qualité du patrimoine transmis (cf. Bourdieu). L’école, égalitaire, en offrant la même prestation à tous, reproduit les inégalités sociales, malgré la discrimination positive des ZEP censée lutter contre cela. Pendant le temps libre, les inégalités sociales se creusent. Alors que les plus favorisés accèdent à la culture, au sport, à de nouveaux environnements, grâce à leur solvabilité et à la volonté familiale, les plus défavorisés subissent bien souvent les influences néfastes de la rue, des « règles » de leur quartier.

L’intervention d’une commune devrait donc se situer prioritairement dans ce pôle là, en complémentarité de la famille et de l’école.

3/ Les éléments constitutifs d’une politique éducative locale

Les responsabilités des communes en matière éducative sont limitées. Les compétences fixées par la décentralisation ne concernent que la construction et l’entretien des écoles primaires. Cependant on a vu ces dernières années une montée en puissance des politiques éducatives locales, contractualisées avec l’état ou des  établissements publics. Les logiques du développement local imposent l’élaboration de projets qui s’appuient sur les réalités locales, impliquent les acteurs locaux dans les stratégies de transformation sociale.

Les différents dispositifs d’aménagement du temps de l’enfant (CATE, ARVEJ) puis de mise en cohérence des actions éducatives (CEL, CTL), d’accompagnement de la scolarité (CLAS), vont tous dans cette logique de politiques territorialisées et contractuelles, entre l’état, la CAF et les communes, ou regroupements de communes.

Les élus locaux, seuls  légitimes à  représenter la population d’un territoire, se voient reconnus dans les faits, comme à même de garantir la cohérence et la complémentarité des actions éducatives sur leur territoire, exercées par différents types d’acteurs : services de l’état, services communaux, associations, établissements publics...

C’est à travers une démarche de projet éducatif local que cette dynamique peut s’exercer.

Cette notion de projet éducatif local doit permettre de se situer dans une dynamique de transformation sociale, et non simplement de gestion de services rendus à

la population. La

notion de projet implique de s’appuyer sur un corpus de valeurs, définies dans le projet politique global (quelle vision de l’individu et de la société ?), de définir des orientations et des objectifs.

Il doit comprendre deux aspects :

Une politique éducative de droit commun, égalitaire, qui répond aux besoins de l’ensemble de

la population. On

peut résumer ces besoins ainsi :

·        De 0 à 8/9 ans : Accueil éducatif .Besoin d’un accueil assurant la sécurité physique et morale des enfants, avec une qualité éducative (locaux, personnel, activités, relations...). Réalisation des apprentissages fondamentaux.

·        10-16 ans : Acquisition de l’autonomie. Libéré des contraintes de l’accueil physique, l’enfant ayant acquis une certaine autonomie, il s’agit plus de favoriser l’appropriation éducative des ressources du territoire communal (ou intercommunal), en travaillant sur l’offre globale d’activités, la mise en place de parcours éducatifs, l’accessibilité à la culture, au sport, pour tous, par les tarifs, les transports, l’information, les procédures…

·        16-25 ans : Politique globale (éducatif, emploi, santé, logement…)

L’autonomie est acquise, ou devrait l’être, et la politique locale doit être plus globale, pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle de tous les jeunes, prenant en compte l’accès à l’emploi, le logement, la santé, la formation, la culture, le sport, les loisirs ...

Une politique plus ciblée en direction de certains publics identifiés (âges, quartiers, sexe …), dans une logique d’équité. Faire plus pour ceux dont les besoins éducatifs nous semblent les plus importants. Les logiques de la politique de la ville vont dans ce sens. Il conviendra de définir ces publics prioritaires.

Il faut à mon avis ne pas confondre ces deux volets d’une politique éducative locale et veiller à positiver les interventions publiques (Ex : on ne lutte pas contre l’échec scolaire mais on favorise la réussite scolaire par l’accompagnement de la scolarité)

4/ Quelques éléments de méthode

On voit que la mise en œuvre d’une telle politique nécessite de s’inscrire dans la durée, dans le cadre d’une démarche participative impliquant les institutions, associations, citoyens autour de la définition et de la mise en œuvre d’un projet éducatif local.

Une première phase consiste en la réalisation d’un diagnostic partagé qui identifie les besoins et les potentialités du territoire. Il est nécessaire d’identifier les publics dans une approche territoriale, par quartier,  et de recenser toutes les structures qui interviennent en matière éducative. Pour la seconde phase, à partir d’orientations partagées par la municipalité et les institutions, l’analyse de ces réalités doit permettre d’élaborer le projet éducatif local, qui recherchera la complémentarité et la cohérence des actions menées, et identifiera les dispositifs institutionnels qui peuvent les soutenir.

Christophe

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18 mai 2006

Après la seconde réunion

La seconde réunion s'est tenue récemment.

Nathalie est d'accord pour essayer d'animer notre reflexion collective.

J'ai été heureux de tous vous retrouver avec Gilbert en plus. Je pense que nous avons déterminé cette fois des axes de travail précis. Tout  a été communiqué à l'animatrice du groupe. Elle devrait prendre contact avec vous.

4 avril 2006

merci à tous!

Merci à tous pour cette première réunion.

Merci plus particulièrement à Antoine Lucas de vous avoir fait venir jusqu'à moi pour aborder ces questions qui sont essentielles pour l'avenir de notre ville.

Merci à Eugène, Christophe, Julie, Nathalie, Jean-Baptiste, Paul, et Gérard pour leurs premières contributions à ce débat. Il ne manquait guère que Jacky mais nul doute qu'il nousr ejoindra la prochaine fois.

Le blog fonctionne de la manière suivante:

Vous pouvez réagir à ce message en apportant vos commentaires. C'est un message test en quelque sorte.

Vous pouvez aussi écrire des textes sur lesquels vous souhaitez que les autres réagissent. dans ce cas, vous l'écriver sous document word et vous l'adressez à la bal suivante : allemandpat@yahoo.fr. Une manipulation sera effectuée et votre texte apparaitra sous votre signature.

Vous avez bien compris qu'il s'agit d'un groupe de travail pour préparer notre projet municipal. la réussite de ce blog est placée sous votre entière responsabilité. Vous pouvez choisir de rester dans la formule actuelle ou de faire partager cet espace privé à d'autres.

Avant de communiquer l'adresse privée du blog, je vous demande simplement d'avoir un contact avec moi pour que vous me disiez quelques mots de la personne que vous souhaitez associer à nos travaux. Et la réponse que nous ferons sera commune.

Voilà, les règles de fonctionnement sont établies. Vous pouvez y accèder.

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